Agence OOA

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En s’intéressant aux liens indissociables entre les questions constructives et leurs implications spatiales, esthétiques et éthiques, nous questionnons également les apports de cette architecture pour construire aujourd’hui.

Nous dessinons une construction, voilà comme nous décrivons la spécificité de notre architecture. Nous la distinguons de ce que l’on peut voir dans laquelle au contraire on construit un dessin. Dans cette formule, nous laissons entendre une façon particulière de concevoir dans laquelle les aspects constructifs sont pensés dès l’origine de la réflexion mais nous suggérons aussi que les choix de matériau, de leur mise en forme et de leur mise en œuvre sont le résultat d’un dessein spécifique qui mobilise des aspects non seulement techniques mais aussi plastiques, symboliques et sociaux.

Dans notre métier, nous croyons qu’il faut un certains entêtement, voir un sublime entêtement pour garder le cap. J’aime mettre les mains dans la poussière. Mon équipe en est parfois consternée, car j’interviens beaucoup, tout le temps et à toute phase. Et puis je passe ma vie sur les chantiers, là encore c’est la meilleure façon, selon moi, de réduire le plus possible l’écart entre nos rêves et la réalité de la maîtrise d’œuvre.

S’il n’y a pas ce petit désir, un peu fou, de changer le monde, ça ne sert à rien.

Nous les architectes, quand nous nous trompons, nous faisons beaucoup de mal à beaucoup de gens, et ce mal là dure longtemps. Nous avons une certaine responsabilité, dont nous sommes obligés d’accepter les griefs.

Le style OOA ? Nous parlerons d’avantage d’un fil rouge qui s’attacherait, à tous nos projets / toutes nos réflexions, non seulement à la lumière mais aussi à la légèreté, à la transparence, aux déplacements, à la pureté du dessin, à la conversation avec l’espace et nos clients.

Tout le temps, dans nos têtes, sur nos chaises, avec nos doigts sur une feuille ou dans le ciel, l’architecture reste un dessein avant d’être un dessin, et quand les mots ne suffisent pas, alors nous dessinons.

La création est une sorte d’iceberg, il y a la partie visible, mais surtout, dix fois plus massive, la partie invisible, faites de désirs, de passion, d’anxiété, de stress et de folie mais sans cela, quelque soit la discipline, rien ne va.

Agence OOA

Notre volonté sur chaque projet, la rénovation d’un appartement grand ou petit, une extension, une excavation, des bureaux, une crèche, la construction d’une maison, d’un immeuble, d’un hôtel, il y a chez nous l’envie de créer un lieu dans le quel les gens se sentent bien, partagent des valeurs communes et aient l’impression de prendre part à une aventure humaine.

L’agence OOA joue avec les contraintes comme avec les matériaux, concevant et réalisant des projets uniques, sur-mesure, qui répondent à la personnalité de chacun de nos clients.

Nous préférons l’inclusion à l’expansion, il faut de la luminosité, de la simplicité et de la pureté. Il doit être solide, bien fait, fonctionnel mais il faut qu’il rentre dans un coût, ce qui n’est pas un détail. C’est comme cela, selon nous, qu’il faut construire.

Les situations, les normes, les technologies et les clients provoquent des changements inévitables, des nouveaux questionnements à chaque nouveau projet.

Loin de toute débauche de moyens et de l’ostentation grandiose, mes projets, qui vont de petites projets de rénovation à des grands projets de construction en passant par tous les programmes possibles, tentent de développer une architecture du quotidien, consciente d’elle-même et tout entière tournée vers la fluidité des espaces, leur fonctionnalité et l’appropriation sans cesse renouvelée des lieux par ses habitants et ses utilisateurs.


Olivier Olindo – Architecte D.P.L.G.

Portrait Olivier Olindo

Diplômé de l’Ecole d’Architecture de Paris-La Villette (ENSAPLV) en 2007, j’ai fondé mon agence en 2008 après une courte expérience en agence, où j’ai appris à développer une architecture à la fois discrète et sensible, respectueuse du lieu et de ses usages.

Si l’architecture doit aujourd’hui faire face à des défis accrus dans des environnements urbains denses où la demande de logements se fait pressante, sans doute ne doit-elle pas s’oublier elle-même : à la recherche de la plus grande simplicité possible, l’architecte doit venir donner vie à un espace qui trouve son individualité dans son histoire mais aussi dans ses usages. C’est précisément ce qui motive ma démarche.

Bâtisseur, je me conçois avant tout comme un médiateur entre un lieu et des habitants : lorsque ces deux acteurs se rencontrent, l’architecte se retire sur la pointe des pieds et s’efface derrière l’évidence de la réalisation finale. C’est dans ce paradoxe évident que réside, à mes yeux, l’humilité de l’architecte. En imprimant sa marque à un lieu, il doit lui rendre son autonomie, le rendre à la fois profondément unique et l’inscrire dans un temps long, marqué par la variabilité des usages et par l’hypothèse de transformations à venir : le nom de l’architecte oublié, seul doit rester un lieu qui s’impose comme une réponse spécifique à des contraintes susceptibles d’évoluer. Travaillé par ces tensions contradictoires, je développe aujourd’hui des projets qui cherchent à allier unicité du lieu et multiplicité des interactions humaines, tout en tenant compte des réalités de la commande actuelle que sont la recherche de coûts bas, la rapidité d’exécution et la responsabilité écologique. Dès lors, mes projets sont toujours pensés dans une continuité avec l’existant mais aussi avec ce qui existera demain, dans l’espoir un peu fou de rendre les lieux transformables à volonté sans jamais avoir à démolir.

Notre bureau

Deux axes majeurs innervent ma démarche : le développement d’une architecture modulaire et l’effacement du travail architectural qui vient se glisser dans l’espace où il s’inscrit, quitte à disparaître dans une sorte d’architecture invisible. D’une part, la recherche de volumes simples et combinables entre eux, la flexibilité des matériaux, et liberté des associations permettent de créer des lieux ouverts structurellement où le mouvement de la vie vient rencontrer la pérennité du bâti.

Loin d’une uniformisation d’une construction à la chaîne, le module devient un jeu de construction : au gré des variantes combinatoires, le lieu est château ou cabane, voire château puis cabane. Le module se fait ainsi lieu d’expérimentation et terrain de rencontre entre la raideur du bâti et la mobilité du vécu. D’autre part, le travail sur des espaces existants nous rappelle, en tant qu’architectes, à un impératif de discrétion sans lequel il est impossible de préserver le génie d’un lieu, la magie d’un paysage, les marques visibles d’une histoire spatiale. C’est précisément ce que je recherche dans mes travaux sur l’architecture enterrée ou les maisons-serres. Il s’agit pour moi de fondre mes constructions dans un réel qui préexiste, de rendre habitable un lieu doté de ses spécificités tout en préservant son intégrité.

Loin de toute débauche de moyens et de l’ostentation grandiose, mes projets, qui vont de la rénovation de logements individuels à la conception de lotissements en passant par les micro-crèches, tentent de développer une architecture du quotidien, consciente d’elle-même et tout entière tournée vers la fluidité des espaces, leur fonctionnalité et l’appropriation sans cesse renouvelée des lieux par ses habitants et ses utilisateurs.

Je travaille chaque projet en étroite collaboration avec le client dans un souci de répondre parfaitement à ses attentes, ses besoins, ses envies mais aussi pour garantir un respect des contraintes budgétaires et de temps.

Dans un souci de cohérence, je suis chaque projet de l’esquisse à l’achèvement des travaux en passant par la décoration intérieure et en apportant beaucoup de soin aux détails, permettant de concrétiser pleinement les souhaits du client.

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